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Texte Libre

" On n'a que l'bon temps qu'on s'donne "

signé : Mémère Roberte (1909-1999)

Cette devise était celle de ma Maman, que ses 6 petits enfants appelaient Mémère Roberte. Aujourd'hui cette maxime est inscrite en lettres blanches sur fond rouge, non sur la cheminée, mais sur le cadre de notre tandem...

20 décembre 2006 3 20 /12 /décembre /2006 16:32

5ème et dernier épisode de "c'était hier" à lire seulement si tu as lu les 1er, 2ème, 3ème et 4ème épisode

Jeudi 10 août 1933

Gruffy-Lovagny par Annecy 38km

Ce serait bien la première fois que Guche et Maurice se lèveraient en même temps que nous- c'est devenu normal- Raymond donc arrache un à un, posément les piquets qui retiennent les tendeurs. Le double toit est plié, puis la tente...et les deux lascars restent couchés et ne bougent pas. En face à quinze mètres un rideau s'écarte et une bonne femme ( qui nous a donné une bonne salade hier soir ) rigole tout ce qu'elle sait. Guche remue un peu et cherche ses habits mais nous nous pouffons de rire car nous lui avons barboté sa culotte. Mais tout a une fin : on déjeûne et on part. Raymond nous a déjà laissé "choir"depuis 10 mn et le rattrappons à la sortie de Gruffy, alors qu'il fait tranquillement sa lessive à un lavoir. Un patelin, un écriteau " Viuz de la chiesaz" on discute comment cela se prononce ...Une solution ! Avisant un habitant : " Quel est ce pays ?- Vü d'la chis ? !?!! Les villages sont parfois curieux, le paysage est moyen. Annecy. Par une belle rue nous arrivons à la poste où je retire notre deuxième lettre d'Auxi. Naturellement elle est bien accueillie... Cartes  postales ...et on file vers le lac, c'est tout naturel ! Une balade en barque très agréable, puis visite assez rapide de la chocolaterie d'Annecy. Promenade dans le vieil Annecy qui est réellement pittoresque. Faisant nos provisions nous allons dîner à Sevrier sur le bord du lac. La chaleur ne diminue pas et il me semble qu'elle nous rend nerveux. Il y aurait toute une étude à faire là-dessus mais ce n'est pas notre "rayon" et quittant Annecy la route grimpe toujours traversant de jolies forêts. Une route sans arbres, une descente : Lovagny. Redescente par un chemin caillouteux et bientôt l'entrée des gorges. Restaurant, terrasse, musée, contrôleurs, passerelle et gorges au fond desquelles coule un mince filet d'eau. Pouah ! Vivent les gorges de la Bourne où, en solitaires et dans le calme, nous nous extasions ! Nous barbotons dans le Fier, plus loin et campons un peu après Lovagny. mauvais pays, pas de ravitaillement.

Vendredi 11 août 1933 

Maurice fête ses 20 ans !!!

Lovagny-Culoz 40 km

Il nous semble que nous avons quitté le secteur pittoresque de la région. Ces gorges trop vantées, tellement vantées par la publicité qu'on s'attend à quelquechose d'imposssible après tout, ne valent pas à beaucoup près, les nombreuses surprises que chaque virage, chaque descente nous réservaient dans le vercors. La nature n'est pas faite pour être exploitée. L'affluence, l'organisation poussée, les "snobs" enlèvent les trois quarts du charme qu'elle possède. ( Sans aller plus loin, comparons les tranchées de Beaumont Hamel à celles de Vimy qui paraissent être balayées tous les matins )

Bientôt nous apercevons le Val du Fier. Entre temps, dans deux villages nous remarquons un four communal où les paysans font cuire leur pain. La route suit maintenant le "Val" qui est assez agréable mais une partie de ce paysage est défiguré par la main des hommes, par la civilisation. L'usine hydroélectrique a établi son barrage et ses bâtiments. Les gros tuyaux sont accrochés à la muraille calcaire. Nous descendons ainsi jusqu'au Rhône et là Maurice nous paye une bonne bouteille de vin de Seyssel et nous regretterons toujours de ne pas nous être aperçus qu'il arrosait ses 20 ans. Personne ne s'était aperçu que le 11 août était arrivé et que c'était l'anniversaire de Maurice !

On approche de Culoz. Nous traversons le Rhône que nous avions passé à Tournon-Tain dimanche dernier, après la journée Velocio. Par cette chaleur, nous aurons fait souvent usage du bain. Ici l'eau abonde. Un étang voisin du Rhône et hop !  Au jus. En quelques coups de pédale nous sommes à Culoz où nous mangeons bien dans un petit restaurant, puis un peu mélancoliques nous prenons le chemin de la gare. Employés aimables, acceptant nos vélos avec tous les bagages.

 Le lendemain, de Paris, nos 5 cyclotouristes reprendront le train pour Rouen et termineront leurs vacances en Normandie avant de regagner Auxi en 3 étapes...Je suis étonné de voir avec quelle facilité le train des années 30 pouvait transporter les cyclos avec tandems, sacoches et tout celà au pied levé et accueillis par des employés aimables ...Les temps changent.

Votre feuilleton est terminé mais ne croyez pas vous en tirer à si bon compte, je vous trouverai bien une histoire à vous raconter....

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17 décembre 2006 7 17 /12 /décembre /2006 15:44

Avant de lire cet épisode, il te faut lire le 1er épisode, puis le 2ème, puis le 3ème.

Mardi 8 août 1933

St Martin en vercors-Chambéry 102.5 km

Nous avons mangé hier soir quelques bonnes tartines de pain ferré, car nos voisins de la ferme nous ont donné leur bidon de lait ( il y en avait environ 3 litres) et le laitier qui est venu avec son camion s'est mis une belle ceinture ! Après le déjeûner, nous rejoignons la route distante de 200 m par un petit chemin. Maurice reconnait dans une voiture un surveillant du collège d'Arras. La route n' est pas très bonne mais devient extrêmement pittoresque. Nous voilà lancés dans une descente et il semble que la route n'a pas d' issue car de tous côtés c'est une muraille à pic. Le soleil passe par quelques brèches et c'est superbe. Nous voici sur le bord du torrent " La Bourne " puis nous nous arrêtons sur le pont de la goule noire. Quelle belle région ! Nous suivons toujours les gorges et nous allons visiter des grottes en aménagement (?) ( Bientôt il y aura un guichet et des panneaux publicitaires sur les bords de la route....)

Une grimpette et nous entrons à Villard de Lans, station hivernale, mais aussi station estivale, car de nombreuses personnes en villégiature se promènent en maillot de bain. Une jolie fontaine orne agréablement la grand place et des attelages de boeufs donnent la note rustique parmi les étalages et les touristes modernes. Le paysage a changé : de vastes prairies, des vallonnements, de la verdure. Nous "gazons" (terme utilisé par les tandemistes lorsque l'engin roule à 50 km/h sur le plat ou dans les faux-plats descendants) et la descente sur Grenoble après les jolies gorges d'engins met nos freins à l'épreuve. Le frein tambour est brûlant, mais tout va bien. A Grenoble, provisions et casse-croûte à midi à Voreppe, la chaleur nous oblige à faire la sieste bien à l'ombre. Les paysans se plaignent de cette température. Nous, nous buvons à toutes les fontaines  cette bonne eau fraîche et limpide que nous parfumons avec l'antésite achetée à  Voiron. Les kilomètres se succèdent et nous campons dans le foin un peu avant Chambéry, après nous être copieusement ravitaillés à Challes les Eaux.

Mercredi 9 août 1933

Chambéry- Gruffy 43 km

Nous arrivons joyeux dans cette bonne ville de Chambéry et faisons halte à la célèbre fontaine des " quatre sans cul" ou fontaine des éléphants. Je bondis à la poste voisine et nous lisons avidement les nouvelles d'Auxi. Tout va bien. On nous souhaite bon voyage et maman nous plaint de voyager par cette chaleur...

Par une route d'un intérêt moyen, quelconque même, et plate, nous approchons du Bourget baigné par le lac. A la sortie du pays, les baigneurs barbotent, et dans la cabine ...publique nous enfilons slips ou maillots. On est bien dans l'eau mais les tahons vous piquent dans le dos et le bain de soleil est impossible. L'atmosphère est plutot lourde et le lac n'est pas joli car la brume enlève toute visibilité.

En route pour Aix les Bains. Des ouvriers élargissent la route. Il est midi et et nous cherchons un restaurant car nous avons la flemme de faire nos provisions et de sortir du pays pour manger. Il n'y a que Roberte pour tenir bon !!

On nous indique un restau de belle apparence : " La Bognetta ". La corvée commence : on discute prix avec le patron. Nous grimaçons car nous ne sommes plus habitués aux coups de fusil, mais celui-ci nous promet un menu fameux et nous cédons...Résultat ? Nous quittons la table avec notre faim mais en y laissant sur la nappe de papier de nombreux croquis ( cuistot tirant le coup d'arquebuse, etc..)

Nous louons alors un canot à moteur et allons à l'abbaye d'Hautecombe où un petit incident nous enlève une partie de notre joie Les religieux qui font visiter l'abbaye conseillent à Roberte de s'abstenir de la visite des appartements royaux. De ce fait nous ne visitons pas tout et  rentrons après une traversée agréable - ( le récit ne donne pas la cause de cette interdiction, nous la connaissons pour l'avoir maintes fois entendue de la bouche de maman toujours très en colère 60 ans après, en effet une femme ne pouvait pénétrer en short et chemisette dans les appartements royaux )abbaye royale d'Hautecombe

A la sortie d'Aix un peloton de gosses galoppe derrière nous. La route grimpe et je roule le torse nu pour éviter de mouiller tout notre linge. Voici le pont de l'abîme : étroit plancher qui relie la montagne au-dessus du goufre réellement impressionnant.

le pont de l'abîme

Nous campons à Gruffy sur une place un peu retirée du village. Nous causons avec les paysans et le soir nous " descendons " dans un bistro boire avec Guche et Maurice deux bonnes carafes de vin excellent et ...bon marché

Les quatre sans cul de Chambéry

A SUIVRE le 5ème épisode nous emmènera à Annecy et Culoz, terme de ce voyage...

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16 décembre 2006 6 16 /12 /décembre /2006 17:47

Avant de lire ce 3ème épisode, il te faut lire le 1er épisode puis le 2ème épisode.

Lundi 7 août 1933

Tain l'hermitage- St Martin en vercors. 62.5 km

Nous avons bien dormi dans ce pré dont l'herbe nous monte jusqu'aux genoux. Par bonheur, un petit ruisseau coule à proximité, aussi le matin nous barbotons dedans et la cuvette sert à s'administrer une bonne douche. Maurice s'est procuré du lait et après déjeûner nous allons de nouveau en quête de beaux paysages. Les villages traversés sont pittoresques, des troupeaux de chèvres avec quelques vaches paissent çà et là. Raymond fixe sur la pellicule Maurice qui tient ...une vache par les cornes.

A Romans s/isère, Guche fait réparer un frein et nous causons avec le mécano qui vante la route des goulets.

- Nous traversons l'Isère regardons le barrage de Pizançon qui a produit une crue de la rivière et celle-ci a inondé curieusement les environs. La cime des arbres dépasse seule des flots. La route ici est excellente et très facile, mais la chaleur commence à se faire sentir.

A St Nazaire, sur le pont, nous avons une jolie vue. D'ailleurs la région devient très intéressante et il est midi lorsque nous arrivons à Pont en Royans, avec ses vieilles maisons baties contre le rocher et la montagne qui surplombe le village. Faisant nos provisions et le plein d'eau, nous grimpons jusqu'à Ste Eulalie et là mettant nos vélos à l'ombre, dans un lavoir, nous déjeûnons tranquillement de fruits et de fromages frais, le tout arrosé d'une eau bien fraîche. Envoi de cartes postales, et à 3 heures, nous enfourchons nos machines et arrivons aux petits goulets, une succession de tunnels, puis des ouvertures sur les gorges. La route grimpe terriblement et le soleil est plus chaud que jamais, pas une miette d'ombre. La route blanche est éblouissante... Au refuge des échevis, que nous atteignons avec une joie immense, nous nous épongeons. Le terme n'est pas trop fort ! Les chemisettes sont " à tordre" et la sueur ruisselle sur notre peau. Une friction, une limonade, du linge sec et en route ! Je mets une serviette sur ma tête et je m'en trouve bien.

Nous voici au premier tunnel des Grands Goulets, Guche crève. La vue est superbe : appuyés sur le parapet, nous regardons le précipice au bas duquel serpente le torrent. Pendant plus d'une heure notre enthousiasme ne faiblit pas. On est écrasé par cette masse et on ne peut s'en faire une idée sans l'avoir vu. Quel contraste, lorsque, à la sortie des gorges on se trouve dans un paysage verdoyant où coule tranquillement un ruisseau à l'eau limpide. Nous campons dans un site vraiment savoyard, à St Martin en Vercors.        

les grands goulets

 

Pont en Royans

 

 

                                                           

   le 4éme épisode  vous contera l'étape du mardi 8 août 1933, longue de 102.5 km qui emmènera nos compères jusqu'aux portes de Chambéry...                                                                                                                                              

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10 décembre 2006 7 10 /12 /décembre /2006 13:11
ceci est le 2ème épisode- si ce n'est déjà fait, lire d'abord le 1er épisode de cette série.
Dimanche 6 août 1933
Descente du col,
Epreuve de la XII ème Journée Velocio

Casse-croûte dans la clairière

 puis col des Grands Bois- Tain l'hermitage     85 km

Par Annonnay, vallée de la Cance

 

 

 

 

 

 

  Nous nous inquiétons si nos lascars ont bien dormi.- « J'comprends, on en a écrasé hein Guche ? »  et nous embrassons Maurice qui nous a procuré une grande joie en nous accompagnant dans ce voyage. Raymond s'en va à la source toute proche faire sa toilette et nous l' y suivons avec la cuvette et nos ustensiles. A une ferme voisine, on se procure du lait et les réchauds ronronnent. Ray.prend un cliché et nous déjeûnons, naturellement de bon appétit. Nous connaissions d' après «  le forez sportif » les heures de départ de la journée velocio et rentrant tout le barda dans les tentes, nous descendons le col. On rencontre Raymond et Guch. qui poussent au train.

 Au départ, quelques séries démarrent puis ce sont les tandems qui partent nerveusement. Bientôt nous ne sommes plus que trois en tête, puis deux, jusqu' après Planfoy. Mais tout à coup une équipe aux maillots blancs surgit, démarre et nous voilà en solitaire. Nous terminons troisième en 47' 57'' heureux de notre résultat.

A l'arrivée, nos braves nénuphars nous offrent une bouteille de limonade accueillie avec quel sourire ! Raymond, sans que nous le sachions a saisi sur la pellicule ce court instant et la surprise nous fut fort agréable. Remplissant un bidon de «limo» nous descendons le col pour en offrir un coup à Maurice, puis nous démontons et regrimpons pour le banquet en plein air offert par M.Raimond. Que dire de ce festin, absolument formidable. Le bon vin de la vallée du Rhône, versé à plein brocs met de la joie en abondance parmi la gente cyclotouriste on a même l'impression qu'il y a du « gaz ».

Nous dévalons vers Annonnay puis avec un cyclo de rencontre M.Roussel des cyclos Romanais nous admirons ébahis la sauvage vallée de Cance. Cette petite route poudreuse et sinueuse nous a enchantés.

A Tain l' Hermitage nous allions camper au bord même du Rhône mais les moustiques nous font fuir et nous nous installons dans un pré derrière une petite ferme.

A SUIVRE le 3ème épisode est paru

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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7 décembre 2006 4 07 /12 /décembre /2006 12:23

Le récit que vous allez lire a été écrit par mon père, Jean Bacquet, en 1933. Cette année là, après avoir économisé sou après sou, mes parents ont commandé leur premier tandem sur mesure, le must semble-t-il pour l'époque. Je vous livre mot pour mot leurs impressions notées chaque soir sur le carnet de route qui voyageait dans le sac de guidon tout à côté du Leica. Le premier grand voyage les emmena dans les Alpes après leur participation à la fameuse "journée Velocio" de St Etienne...Participent à ce voyage : Jean et Roberte Bacquet (mes parents), Maurice et Raymond Bacquet (mes oncles) et " Guche", un copain. Aujourd'hui, seul mon oncle Raymond est encore en vie, il a 96 ans...

Maman ( Mémère Roberte ) ne pouvait pas se douter qu'elle aurait un jour un blog à son nom.

Vendredi 4 août 1933

Auxi Amiens  50km

par chemin de fer Amiens Paris

Enfin le grand jour est arrivé !

Le tandem est fin prêt.

Voici ses caractéristiques :

Cadre à hauban central

Manivelles acier traité, 17 à l'avant 16.5 à l'arrière

pédales aluminium Lyotard

Freins Jeay sur jante patins Fibrax

Frein tambour arrière

moyeu arr.cyclo tank 4 vitesses 7m 5.50m 4.40m 3.60m

jantes AVA chromées

dérailleur "cyclo" 4V x 2

dérailleur de pédalier "Rosa"

guidon avant dural. AVA arr chromé

Porte bagages en tubes démontables

Porte-bidon en fibre- pompe bluemels

selle Idéale course et Brooks champette

sac de guidon, sacoche et sac tyrolien à l'arr.

samedi 5 août 1933

Paris Saint Etienne par chemin de fer.

Partis à 8 h de la gare de Lyon.

Arrivés à.... h à St Etienne

St Etienne plateau de la République 10km

Nous  prenons les quais et bientôt apercevons la Bastille puis la gare de Lyon.

Enregistrement des vélos, places retenues, employés aimables et nous voilà partis, assis face à face,alignant nos genoux à l'air et nos jambes poilues...que lorgnent les autres voyageurs.

Bientôt on déballe les provisions...Nos sacoches emplissent les filets et un mât de la tente empêche le porte-bagage de nous tomber sur la tête. L'ensemble est bien "camping"

Le paysage défile...Quelques beaux rochers dans un terrain sablonneux- La plaine assez monotone, de vastes étendues ou pousse une herbe dont la teinte générale est d'un violet rouge. ( de la bruyère..)

Un fleuve desséché : la Loire

Enfin quelques ondulations se profilent à droite, ce sont les sommets arrondis du Massif Central.

Quelques coins pittoresques, des tunnels, et nous stoppons à St Etienne où commence réellement notre voyage.

Le centre de la ville est animé, des trams circulent et je pense à l'accident stupide qui nous enleva Velocio.

On nous indique la rue du Gal Foy et au siège du Forez, dans une cour, on plombe les machines. Celle de Maurice classe-t-elle son pilote en catégorie cyclo ou touriste sportif ? - M. Barellon, dont la carrure est imposante tranche la question : Boyaux ?....donc T.te sportif ! Voici M.R.Louis qui nous parle de son voyage en Savoie. Annecy etc...

Nous faisons nos emplettes, envoyons des cartes et montons vers les "Grands bois" dans le but de camper à la sortie de St Etienne, mais après discussion, nous nous hissons jusqu'au plateau où les endroits abondent.

Le sous-bois nous tente. Ici pas de taillis, pas de broussailles, des sapins de belle taille et un sol net seulement garni de brindilles et de pommes de pin.

- Les deux tentes sont montées et nos deux novices, Guche et le frangin Maurice goûtent le charme indescriptible de cet instant si spécial au camping et au campeur...

 

 

 

 

 

suite : voir 2ème épisode paru le 13/12/06

 

 

 

 

tandem_couverture-1.jpg

 

 

 

 

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